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lionel sow

Après avoir reçu Bruno Monsaingeon en début d’année, la PMi poursuit ses rencontres autour de la personnalité enthousiaste de Lionel Sow, dont Marcel Weiss nous rappelle combien le jeune chef de chœur français, à seulement 38 ans, a déjà su tracer son sillon parmi les formations parisiennes de renom, du chœur de Notre-Dame de Paris (2006-2011) au chœur de l’Orchestre de Paris (depuis 2011).

Initialement violoniste, Lionel Sow est détenteur d’un nombre impressionnant de prix du CRR et du CNSMD de Paris : harmonie, contrepoint, fugue (dans la classe de Thierry Escaich), direction de chœur (dans celle de Patrick Marco), direction de chant grégorien, écriture XXe siècle et contrepoint Renaissance. Il ne manque pas de cordes à son arc pour diversifier ses activités et ses centres d’intérêt. Mais c’est surtout sa passion pour la vie musicale, la pédagogie, ou plus largement son envie de faire bouger les lignes, qui ressortent de son discours. L’anniversaire de la Philharmonie est évidemment l’occasion de revenir sur les atouts de ce formidable outil.

bruno monsaingeon 1La PMI inaugure l'année 2016 avec un invité exceptionnel et c'est avec une émotion perceptible que notre président Jean-Guillaume Lebrun présente celui qui a accompagné des musiciens légendaires : Glenn Gould, Sviatoslav Richter, Dietrich Fischer-Dieskau, Yehudi Menuhin… Avec ses films qui parlent tant à l'œil qu'à l'oreille, Bruno Monsaingeon fait de la musique un art cinématographique, et de l'image une composition musicale.

lucas debargue 1En invitant Lucas Debargue, lauréat du dernier concours Tchaïkovski – 4ème prix et grand prix des critiques –, pour son ultime apéro de l'année 2015, la PMI ne saurait mieux remplir le cahier des charges de ce nouveau-rendez de notre association initié en février et consacré aux talents de la nouvelle génération. Notre président Jean-Guillaume Lebrun ouvre la rencontre en résumant les récentes étapes d'une carrière qui vient de se précipiter avec la victoire à Moscou, avant de laisser le jeune musicien de 24 ans dévoiler, durant près de deux heures d'échanges passionnants, son étonnante maturité.

andrei feherDans le cadre de ses « apéritifs », la Presse musicale internationale recevait Andrei Feher. Ce chef d’orchestre de 24 ans est depuis septembre 2014 l’assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris. Répondant aux questions des membres de la PMi, il dessine le parcours d’un jeune chef d’aujourd’hui.

Photo : Henning Høholt

Né en Roumanie, Andrei Feher s’est installé à Montréal avec sa famille à l’âge de 13 ans. Il garde de ses années de lycée le souvenir d’une période très formatrice : après les cours, il pratique la musique avec la chorale, l’orchestre symphonique ou l’orchestre à cordes. C’est là qu’il fait pour la première fois l’expérience de la direction d’orchestre. Puis, au Conservatoire de Montréal, il suit l’enseignement de Raffi Armenian, un ancien élève de Hans Swarowsky, tout en pousruivant l’étude du violon, qu’il pratique toujours aujourd’hui en amateur (« c’est important de ne pas se détacher de la pratique instrumentale » assure-t-il).

Nicolas Bartholomée (photo DR)

Attentive à toutes les formes de diffusion de la musique, la PMi ne saurait se limiter au concert ou à la scène, et avec Nicolas Bartholomée, invité sur l’initiative de Pedro-Octavio Diaz, notre association donne une tribune à l’actualité discographique. Si le nom de son père, le compositeur et chef d’orchestre Pierre Bartholomée n’est pas inconnu de notre table – sont évoqués ses enregistrements des symphonies de Charles Tournemire – notre convive a placé sa carrière sous le signe de l’exigence et de la diversité artistique. En 1999, il fonde le label Ambroisie et compose au fil d’une décennie un catalogue de près de 1500 références, repris ensuite par Naïve. En 2008, il lance Aparté, puis en 2013, Evidence Classics, nouvelle aventure par laquelle il s’attache à donner une tribune aux jeunes artistes.

Nicolas Bartholomée (photo DR)