Dans des communications d’une vingtaine de minutes chacune, les participants ont fait part en anglais de leurs recherches, découvertes, analyses et/ou interrogations. Il a été question de la réception de Sibelius dans le monde, de son modernisme, de ses rapports avec ses contemporains, de son importance pour les compositeurs d’aujourd’hui, de ses rapports avec la politique nationale et internationale, etc.
Cette conférence de Jean-Guillaume Lebrun, organisée par la radio Accent 4 (www.accent4.com), a été prononcée le 4 décembre 2014 comme « avant-propos musical » au concert de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg dirigé par HK Gruber. Nous en publions ici un résumé.
Ce qui frappe de prime abord lorsque l'on décide de naviguer entre toutes ces commémorations, c'est de constater que pour célébrer dignement un bicentenaire, on ne peut apparemment organiser des célébrations que sous le signe de la série : dès le 8 janvier, au lendemain de l'inauguration de l'Année Chopin à Varsovie qui a donné lieu à un concert d'envergure avec Lang Lang et l'Orchestre Philharmonique de Varsovie, et du concert du jeune Jan Lisiecki à Cracovie avec l'orchestre Sinfonietta Cracovia, les cycles de concerts commençaient. Le Teatro de la Maestranza à Séville ouvrait ainsi son « cycle Chopin » avec le pianiste Ludmil Angelov : une fois par mois environ, le musicien russe a délivré ses interprétations des compositions de Chopin dans le but de jouer l'intégrale des œuvres du compositeur. Cette entreprise de taille s'achève le 21 juin.
Compositeur indépendant, il a conjugué l'héritage de Claude Debussy et celui de Vincent d'Indy dont il fut l'élève à la Schola Cantorum. Il a puisé son inspiration panthéiste dans la nature et le chant populaire. Musicien folklorique, il fut le Bartók français, collectant des centaines de chansons populaires des provinces de France, réunies en anthologies ou harmonisées avec accompagnement de piano ou d'orchestre ou encore pour chœur a capella.