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sofi jeannin maitriseVingt ans après Laurence Equilbey, une autre cheffe de chœur, Sofi Jeannin, s’est vu décerner, le 4 mars dernier, lors d’un déjeuner de presse au restaurant Louvre-Ripaille, le Grand Prix Antoine Livio de la Presse musicale internationale. En présence de Michel Orier, Directeur de la musique à Radio France, Maud Rolland, déléguée artistique de la Maîtrise de Radio France et Vanessa Gomez, responsable médias pour le Chœur et la Maîtrise.

Une récompense venant saluer le travail accompli depuis plus de quinze ans auprès de la Maîtrise de Radio France par une directrice musicale sans aucune expérience préalable des chœurs spécifiques d’enfants, mais séduite d’emblée par un projet conjuguant transmission pédagogique et potentiel artistique. Avec pour axes de travail la reconnaissance de besoins pédagogiques, la cohérence avec les activités des autres formations musicales de Radio France, et l’originalité de la démarche et des répertoires abordés.

Sofi Jeannin
En récompensant Sofi Jeannin au titre de l’année 2023, la PMi a souhaité saluer le travail accompli depuis plus de quinze ans auprès de la Maîtrise de Radio France. Elle en a accompagné le déploiement sur les deux sites de Paris et Bondy, où la Maîtrise est devenu le symbole actif d’une ouverture à tous de la pratique et de la découverte du répertoire choral.

L’intelligence et la variété de la programmation, couvrant toutes les époques, de la musique ancienne à la création contemporaine, remet à l’honneur le répertoire pour chœur d’enfants et fait découvrir ou redécouvrir les traditions nationales de nombreux pays.
De même, la grande ouverture d’esprit et le talent de Sofi Jeannin se sont illustrés à la tête du Chœur de Radio France, entre 2015 et 2018, et, depuis 2018, des BBC Singers.

Le Grand Prix « Antoine Livio » sera remis à Sofi Jeannin à l’occasion d’une rencontre avec les membres de l’association le lundi 4 mars prochain.

Au palmarès du Grand Prix « Antoine Livio », Sofi Jeannin retrouve les chefs Leonardo Garcia-Alarcón (2012) et François-Xavier Roth (2018) avec qui elle collabore régulièrement, ainsi que le compositeur et chef d’orchestre Péter Eötvös (2006), dont elle a tout récemment créé les Treize haïkus, dédiés à la Maîtrise de Radio France.

 

 

 

Photo © Radio France / Christophe Abramowitz

frivolites parisiennes

A l’issue du vote des membres de la Presse Musicale Internationale réunis en assemblée générale le 11 mars 2023 à la Bibliothèque La Grange-Fleuret, le Grand Prix Antoine Livio 2022 a été décerné à la compagnie Les Frivolités Parisiennes pour leur engagement constant dans la redécouverte du répertoire lyrique léger et sa diffusion auprès de tous les publics.

La remise du prix aura lieu prochainement lors d’une rencontre avec les quatre membres de l’équipe dirigeante : Mathieu Franot, Benjamin El Arbi, Christophe Mirambeau et Pascal Neyron.

2023 : Sofi Jeannin

2022 : Les Frivolités parisiennes

2021 : Bruno Messina

2020 : non décerné

2019 : Emiliano Gonzalez Toro

2018 : François-Xavier Roth

2017 : Dana Ciocarlie

2016 : Jean-Yves Ossonce

2015 : Quatuor Béla

2014 : Pablo Heras Casado

2013 : Alexander Raskatov

2012 : Leonardo García Alarcón

2011 : Jean-Efflam Bavouzet

2010 : Quatuor Belcea

2009 : Bruno Mantovani

2008 : Eva-Maria Westbroek

2007 : Louis Langrée

2006 : Peter Eötvös

2005 : Jean Nithart

2004 : Gidon Kremer

2003 : Laurence Equilbey

2002 : René Koering

2001 : Simon Rattle

2000 : Placido Domingo

1999 : Henri Dutilleux

1998 : Sylvain Cambreling

1997 : Dietrich Fischer-Dieskau

1996 : Robert Carsen

1995 : Michel Plasson

1994 : Nikolaus Harnoncourt

1993 : Felicity Lott

1992 : Quatuor Arditti

1991 : René Jacobs

1990 : Gérard Mortier et José Van Dam

1989 : Frans Brüggen

Bruno Messina remise Prix Livio 14 avril 2022
C’est un Bruno Messina à la fois détendu et grave que nous avons le plaisir de recevoir pour cette remise de Prix Antoine Livio de la PMi au restaurant Le Louvre Ripaille. Détendu car il vient tout juste de boucler la programmation du prochain festival Berlioz ; grave car la guerre en Ukraine l’a enjoint à revoir l’intégralité de sa programmation censée fêter les 175 ans du premier voyage de Berlioz en Russie… avec les conséquences que l’on devine : annulations en cascade, à commercer par celle de Valery Gergiev, habitué du festival et très impliqué dans la réalisation artistique du projet.

Bruno Messina aurait pu conserver peu ou prou les mêmes concerts en changeant les interprètes, mais il n’a pas souhaité maintenir cette thématique en écartant les musiciens russes ; et de fustiger l’attitude de certains directeurs d’institutions musicales occidentaux, confortablement installés dans leurs prérogatives, qui n’ont eu de cesse que de poser des ultimatums – dès le lendemain du conflit – à des artistes russes dont la plupart ont métier et famille au pays.